Le Haut Pays, l'autre berceau du sport.
Il s’est initialement et tout naturellement intéressé à la pratique de la montagne (excursions, alpinisme, ski…).
Il s’agit d’une étude des sports « en montagne » et non pas seulement « de montagne », permettant ainsi d’ouvrir le thème à une nouvelle dimension sociale.
Tous les sports pratiqués, toutes les manifestations sportives, tous les clubs méritent d’être documentés. Cette démarche permettra de conserver cette mémoire bien souvent péjorée alors même qu’elle implique une grande partie de la population dans sa dimension sociale, et qu’elle est conservée dans la mémoire des plus anciens.
Une base de données documentaire est en construction, rassemblant des témoignages, des documents tant privés que publics, sous toutes leurs formes (écrites, photographiques, vidéos, sonores, matérielles…).
Expositions et publications insisteront sur une mise en perspective historique et sociale :
Eté 2024, une exposition retraçant l’histoire du sport sur notre territoire de montagne sera présentée à Saint-Martin-Vésubie.
Le prétexte en est les Jeux Olympiques, en mémoire du passage de la flamme de 1968 dans la Vésubie et le Valdeblore. Elle sera de nouveau à la Colmiane le 18 juin.
Mais également pour rappeler que le Haut Pays Niçois reçu à de nombreuses reprises la visite du Tour de France. Il repassera en Vésubie - Valdeblore le 20 juillet.
De nombreuses activités et événements sportifs (1880-2024) illustreront le propos. L’exposition s’attachera tout particulièrement à :
- L’histoire du sport de montagne : excursions, alpinisme, ski, trail…
- Celle des sports collectifs, et tout particulièrement du football en Vésubie
- Enfin, l’incontournable événement, de dimension mondiale, qu’est le passage du col du Turini lors du Rallye de Monte-Carlo.
Une galerie de sportifs sera réalisée en présentant, sur la « ligne d’arrivée » de l’exposition, celle des Champions de la Vésubie.
Pour débuter l’étude, il a été nécessaire de réaliser une prospection multiscalaire afin d’en établir le périmètre. Celui-ci a révélé à la fois l’origine de la pratique des sports, datée de la fin du XIXe siècle, et sa grande variabilité, loin des seuls poncifs sportifs liés à la montagne.
Une recherche approfondie dans les archives communales a été nécessaire. Rendue difficile à cause de l’extrême dispersion de la documentation non classée, elle a dévoilé une multitude d’activités sportives, souvent très anciennes (dès les années 1920).
L’autre axe de recherche, absolument nécessaire, est celui des archives privées, le sport relevant en grande partie de cette sphère (voir appel à témoins).
A ce jour, seule la collecte en vue de l’établissement de la base de données est en cours de réalisation.
Il conviendra dans les semaines à venir d’établir l’inventaire de la documentation disponible en vue de la réalisation de l’exposition et des publications envisagées.
Puis passer à l’écriture du catalogue d’exposition et des articles à caractère scientifique.
- Musée National du Sport (Nice)
- Universités Côte d’Azur et Aix-Marseille
- Club des Sports de la Vésubie
- Ecurie Vésubienne
- Rugby Club de la Vésubie
Il s’agit d’une nécessité absolue pour l’étude de ce thème. Le sport fait partie de l’intime, de l’individuel (même quand il s’agit de sports collectifs) et à ce titre, ses traces sont souvent conservées par des particuliers.
L’AMONT a toujours été attentive à privilégier cette démarche, la confiance dont l’Association est l’objet depuis des décennies en est une preuve irréfutable.
Il est donc fait appel à toutes personnes détenant une mémoire, des photographies, des documents et même des objets relatifs à la pratique sportive dans le Haut Pays afin de compléter et enrichir la base documentaire réunie et conservée par l’Association.
Les images et documents seront systématiquement numérisés en haute définition puis restitués à leurs propriétaires.
Les objets pourront faire l’objet d’un don permanent, ou d’un prêt le temps de l’exposition (permanente ou temporaire), à la libre volonté du propriétaire.
La mémoire sera enregistrée dès lors que le témoin en acceptera le principe, dans un but premier de conservation, mais aussi d’étude et de valorisation. C’est au donateur de décider de son utilisation, et l’AMONT s’est toujours scrupuleusement tenue à cette décision.
Contact
Eric GILI -